Par le petit BOUE de la lorgnette
 

Voici pour clôturer cette Caminade 4, l’excellent reportage photo de : n’ayons pas peur des mots, « the artist » j’ai nommé Olive !

Il sait capter les maigres soupçons de gaieté et de joie dans les yeux éplorés de détresse des pataugeurs de l’extrême. Suivit de son inséparable cadreur, qui n’a pas pu lui faire prendre des clichés des trailleurs tellement qu’ils courraient vite, ils vous font revivre ce dernier dimanche en images.

Pour visionner le diaporama cliquez sur le mot BOUE du titre !


Toujours de boue !

 
Bizarre comme une nuit éthylo-digestive peut réveiller en nous des sentiments embrumés.
Donc réveillé par la douce odeur des croissants chauds et du café fumant… non pardon, ça c’était juste avant que je me réveille. Je me réveille donc grâce aux doux claquements de porte et au gai crissement d’une cuillère dans le bol de ma chère et tendre, pour affronter une bonne et nouvelle journée.
Titubant tranquillement jusqu’à mon bol de café frais de la veille, je réfléchis courageusement a ce qui a bien pu se passer… … … Soudain mon cœur canarde, des effluvent d’ail et de persil se rappelle à mon souvenir : non ce n’est pas un rêve la Caminade a bien eu lieu hier !  
Je revois maintenant avec mes yeux vitreux le spectacle fou de ces 90 chevaliers et chevalières enfourcher leurs fidèles destriers et partir à la conquête des monts et des vaux pour braver les éléments, tels des croisés partant à l’assaut d’une horde de Sarrazins (heureusement ils n’ont pas traversé le luy).
Finalement 2 heures plus tard, les premiers rentrent, terrassé par la fatigue, les yeux agars. Les couleurs pimpantes de leurs oripeaux transformés en guenilles boueuses font pitié à voir.  
Malgré tout, la gaité reste de mise et la collante et perverse boue n’a pas entamé leur bonne humeur. D’ailleurs une fois douchés ils trouvent même la force de faire ripaille devant une gamelle de cœur-frite et quelques cervoises fraîches ! Attablé devant mon café tiède et mon bout de pain rassit, je me demande encore comment on peut se mettre dans des états pareils ? N’écoutant que mon courage et surtout le besoin de prendre l’air ; je me Sherlock Holmise et part sur un single mené mon enquête directement sur les lieux du sinistre.
Parti comme Sherlock Holmes arrivé dans le bois comme l’inspecteur Derrick les yeux m’en tombent (les bras aussi !). Debout dans la boue, je bous : y a quelqu’un qui a passé le motoculteur sur toute la trace !!
Quelle émotion de penser à tous ces vététistes venus rouler en sachant que ce serait impraticable, les TTC sont fiers d’avoir pu rencontrer des gens comme vous.
Nous espérons très sincèrement vous compter parmi nous pour la rando des fêtes et si le temps le permet nous vous promettons quelle sera plus belle que jamais.
Merci encore pour ce beau dimanche pluvieux en votre compagnie.

 
 



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